La plateforme locale et les collaborations

Notre unité s’intègre au sein de la faculté de Chirurgie Dentaire de Toulouse (ou Unité de Formation et de Recherche d'Odontologie) qui est installée depuis 1976 au n° 3 Chemin des maraîchers, aux abords du complexe scientifique universitaire de Rangueil au sud-est de Toulouse.
Dans un parc arboré de 30 312 m2 le bâtiment se compose de deux ensembles mitoyens et très imbriqués quant à leurs activités : l'un de cinq étages comprenant la partie universitaire, le second avec deux niveaux renfermant le service hospitalier d'odontologie.
Les locaux universitaires dédiés à l’activité de prothèses maxillo-faciales et d’occlusodontie permettent l’utilisation de deux salles de laboratoires de prothèses, un vestiaire, une salle d’accueil pour la posturologie, une salle d’examen équipée d’un électromyographe de surface (Myotronics System) et d’un simulateur virtuel de mouvements mandibulaires, un bureau de confort pour accueillir éventuellement des patients en vue du remplissage de questionnaires.

A l'échelle régionale

A l'échelle régionale, les chercheurs profitent de la plateforme GENOTOUL qui regroupe un ensemble de ressources au service de la R&D (https://www.genotoul.fr/). Genotoul regroupe des ressources pour étudier des approches allant de la molécule aux populations. Les membres de la future unité utilisent en particulier Genotoul bioinfo qui met a disposition une plateforme computationnelle hors-norme : avec un parc informatique de 3054 cœurs / 6218 threads (INTEL-2014), mémoire de 34 téraoctets (3 To sur une machine SMP), interconnexion Infiniband (QDR / FDR), système de fichiers parallèle (GPFS) Infrastructure d'hébergement de serveurs Web et de machines virtuelles (espace disque 3 Peta Byte). Outre son intégration et ses collaborations avec les unités de recherche de Toulouse III (UMR AMIS, LAPLACE, etc…), l’unité est d’ores et déjà intégrée dans un réseau de collaboration avec les chercheurs des autres universités toulousaines : un projet régional portant sur la génomique des comportements de santé (don du sang) avec des économistes du Labex - IAST (Toulouse I) ou encore des projets en partenariat avec la plateforme régionale OVALIE de sociologie expérimentale (Toulouse II). L’équipe « médecine orale et traitements hybrides » développe également de multiples collaborations, notamment avec le LARA-SEPPIA EA4154 (Laboratoire de Recherche en Audiovisuel) au sein de l’Université Jean Jaurès (Toulouse II) ainsi qu’avec le PREMFS (Pole Régional d'Enseignement et de Formation aux Métiers de la Santé) au sein de CHU Toulouse-Purpan.

A l'échelle nationale

A l’échelle nationale, l’unité sera intégrée à plusieurs groupements de recherche et sociétés savantes : La GDR O3 (Odorant-Odeur-Olfaction) développe des recherches multi-et transdisciplinaires autour des domaines de la perception ; le centre de référence des maladies mitochondriales « CARAMMEL » ; le réseau « MeetOchondrie » (ex-GDR) axé sur la recherche fondamentale, en physiopathologie et clinique dans le domaine des fonctions mitochondriales ; la Société d’anthropologie de Paris ;  la Société d’écologie humaine. 
A l’échelle nationale également, concernant l’axe « analyse des pratiques », l’équipe accueille divers anciens étudiants et chercheurs de l’ex-EA 4569 « Ethique, politique et santé » de la faculté de médecine de Paris 5. 
Concernant l’axe « médecine évolutive » de nombreux projets sont en cours en collaborations avec de multiple unités de recherche de différents champs disciplinaires ; à titre d’exemple on peut citer Montpellier (CNRS-UMR 5554, Michel Raymond) en Science de l’Evolution, Marseille (H. Razafindrazaka Marseille Univ, CNRS, EFS, ADES) en Anthropologie, Anger (P. Reyiner UMR6214) en Biochimie , Lyon (M . Bensafi CRNL Inserm U1028, CNRS UMR5292 - UCBLyon1) Neuroscience.
On compte également plusieurs collaborations dans le cadre des « traitements hybrides » : STAPS, équipe de Pr Andrieu, en épistémologie du corps, à Paris V.

A l'échelle internationale

A l’échelle internationale, les recherches sont là encore basées sur des collaborations avec des équipes de différents champs disciplinaires. A titre d’exemple on peut citer des collaborations qui sont menées à bien avec des équipes européennes allemandes (Evolutionary Anthropology, Max Planck Institut Leipzig, Pr. Stoneking ; Biophysique Théorique, Humboldt-Université Berlin, Pr. Edda Klipp), suedoise (Evolutionary Biology Centre, Uppsala University. Pr. Schlebusch) et Nord- américaines (Harvard Medical School, Pr. Reich ; Duke University Medical Center, Pr. Matsunami ; Boston Institute - International College of Cranio Mandibular Institute, Dr. Combadazou et Pr. Cooper ; Ecole polytechnique de Montréal, Pr. Gendreau).
Une collaboration avec l'Institut Polytechnique du Canada a permis la création d'un logiciel d'intelligence artificielle, intitulée "Meditrinae", dont l'objectif principal est l'analyse croisée, à l'aide du deep learning et du machine learning, de données biomédicales et psychométriques en vue d'une meilleure compréhension des désordres temporo-mandibulaires.
Sur le plan de l’analyse des pratiques, des collaborations internationales sont prévues et les sollicitations existent d’ores et déjà, avec l’Université Saint-Joseph de Beyrouth en particulier. L’un des deux porteurs du projet (OH) est vice-président de la Sffem (Société Française et Francophone d’Ethique Médicale) en charge des questions odontologiques. Cette société francophone permet à des collègues français et étrangers de partager leurs travaux de recherche en éthique.  Dans le même esprit, l’Institut International de Recherche en Ethique Biomédicale  (IIREB) sera également un partenaire affiché, fruit d’une collaboration entre la France et le Québec depuis 2000. Enfin le co-porteur du projet, Olivier Hamel, est membre du comité consultatif de l'Académie internationale d'éthique, médecine et politique publique, fondée en 2016 sur la base d'un engagement de réflexion multi-disciplinaire internationale en bioéthique (http://iameph.org/). L'Académie se concentre sur les défis actuels auxquels sont confrontés les intérêts privés et publics dans le contexte des familles, des universités, des institutions publiques et de tous les ordres de gouvernement. La mission de l'Académie est d'accomplir un examen international permanent des questions novatrices en bioéthique qui peuvent bénéficier d'une diversité de perspectives politiques, de culture et d'orientation philosophique. L'Académie fonctionne comme un point central bilingue pour ces échanges. Les activités de l'Académie pour remplir sa mission sont multiples et la collaboration avec l’unité a pour objectif entre autres, de faciliter les collaborations avec la revue « Ethics, Medicine and Public Health (Éthique, médecine et politiques publiques) », revue bilingue publiée chez Elsevier France, organe officiel de l'Académie (http://www.journals.elsevier.com/ethics-medicine-and-public-health/) ou d’organiser des séminaires sous les auspices de l'Académie.